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Pas d'embarras en repro d'orque

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Zooville Settler
Marineland : pourquoi le sperme de l’orque Keijo a-t-il été prélevé ?
Jeanne Le Borgne
Vue aérienne du bassin de Wikie et Keijo, les orques du Marineland d'Antibes, le 15 juin 2025.

L’association OneVoice est sans voix après la diffusion d’une vidéo montrant le dernier orque mâle du MarineLand d'Antibes, Keijo, se faire « stimuler sexuellement » par un soigneur. Sa présidente dénonce la volonté de vendre son sperme au Japon. Mais le parc livre une tout autre version.

La présidente de l’association de protection des animaux One Voice, Muriel Arnal, peine à cacher sa colère et son désarroi. Vendredi 15 août, l’ONG Tide Breakers a publié une nouvelle vidéo du MarineLand d’Antibes dans laquelle on voit un soigneur masturber l’orque Keijo, un mâle de 13 ans, pour prélever son sperme. « Cette vidéo est extrêmement choquante, écœurante », déplore l’organisme basé au Canada, précisant que les images ont été tournées mardi 12 août.

« Il n’y a aucun doute sur l’authenticité de ces images », lâche d’emblée Muriel Arnal, contactée par Paris Match. « Ils ont prélevé le sperme de Keijo pour le vendre à des fins de reproduction, très probablement au Japon, qui pratique l’insémination artificielle », s’avance-t-elle. « Leur dernier mâle est mort il y a peu de temps et depuis que la Russie a cessé de capturer les orques et que SeaWord refuse cette pratique, le marché est devenu très tendu… Et donc lucratif. Le sperme se vend cher pour inséminer les six orques restantes au Japon et alimenter les zoos en Chine. » Or, en mars dernier, la direction de Marineland n’alertait-elle pas dans « Var Matin » sur « l’urgence » de sa situation économique ?

« Un marchand de captivité animale »

« Cette affaire montre le cynisme absolu du MarineLand », assène Muriel Arnal. Rembobinant : « Fin 2023, quand les associations de défense animale ont stoppé le départ des orques pour le Japon, le parc avait signé un contrat à 2 millions de dollars par orque (au nombre de 4 à l’époque, mais 2 sont décédés depuis, NDLR). Privés de ces ressources, il compte désormais sur le sperme de Keijo tout en nous assurant “se préoccuper” de son sort. La vérité, c’est qu’il n’y a que l’argent qui les intéresse. Le MarineLand est un marchand de captivité animale. »

« Et c’est tout simplement scandaleux », assène la présidente de One Voice. « L’objectif de la loi de 2021 était justement d’empêcher la reproduction d’animaux sauvage en captivité et ce geste contrevient totalement à l’esprit de la loi. » Mais si Muriel Arnal regrette de voir le gouvernement « fermer les yeux » sur ce qu’il se passe, l’association a décidé de ne pas entamer de procédure.

« Il y a urgence »

De son côté, le MarineLand, contacté par Paris Match, dément formellement ces accusations et fait part d’une situation encore plus préoccupante. À 13 ans, Keijo est en pleine adolescence. Une période qui, selon les responsables du parc, s’accompagne de « pulsions sexuelles de plus en plus fortes » de la part de l’animal. Le parc a donc décidé de pratiquer la « stimulation sexuelle » (comprendre qu’un soigneur masturbe l’orque) « afin d’éviter qu’il ne s’en prenne à sa mère, Wikie (dont il partage le bassin), que les deux mammifères se battent et se blessent ». « Pour faire baisser la tension sexuelle dans le bassin », en somme. Et au passage, éviter une grossesse (consanguine), « la dernière chose dont le MarineLand a besoin en ce moment… »

Le parc d’Antibes assure, en outre, qu’il n’a pas participé au commerce de l’insémination artificielle depuis « au moins vingt ans » et qu’il n’entend pas y avoir recours, précisant qu’auquel cas, il devrait demander une autorisation d’exportation à la France et que cela serait donc très contrôlé (et rendu public). « Cette affaire reste néanmoins une nouvelle preuve qu’il y a urgence pour les orques du MarineLand », insiste le parc auprès de Paris Match. « Pour leur bien-être, nous ne pouvons pas séparer Keijo et Wikie, mais la mère est en danger. Ajoutez à cela le fait que nos bassins sont vieillissants… Il faut trouver une solution. »

Une véritable impasse

Pour rappel, après la fermeture précipitée du MarineLand, le célèbre parc maritime qui faisait autrefois la fierté d’Antibes, en janvier, tous les animaux du parc ont été transférés dans d’autres établissements de tourisme en France, en Espagne et même en Chine, sauf les deux orques et les douze dauphins, désormais enfermés dans la solitude de leurs bassins, dont l’état se dégrade à vue d’œil. Et si dès mars dernier, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, se disait « inquiète » du sort de ces animaux et promettait leur départ « sous un mois », la situation semble s’enliser.

Et pour cause, à partir de 2026, les spectacles d’animaux sauvages seront interdits en France : aucune autre structure nationale ne s’est donc proposée pour accueillir les dauphins et orques. Et ces animaux nés en captivité ne peuvent pas être relâchés dans la nature. Or, il n’existe aujourd’hui aucune structure qui fait l’unanimité pour les accueillir. Le MarineLand avait trouvé une solution d’accueil au Japon pour Wikie et Keijo, mais face à une importante levée de boucliers (qui comptait One Voice), Agnès Pannier-Runacher avait annoncé faire machine arrière en novembre 2024.

En mars, la ministre disait travailler sur trois nouvelles pistes, en Italie, en Grèce et en Espagne. Mais l’Espagne a depuis été écartée par le gouvernement au nom du « bien-être animal » et les deux autres projets ne seront pas près avant au moins un an. De la même façon, plusieurs associations, dont PETA et One Voice, travaillent pour la création d’un sanctuaire marin de 44 hectares au Canada dans lequel les cétacés pourraient finir leurs jours. Mais ce projet titanesque ne sera malheureusement pas prêt avant des mois.

Face à cette situation kafkaïenne, le MarineLand ne perd pas espoir et nous assure être toujours en contact avec le Loro Parque de Tenerife. Les associations militantes, elles, assurent que le gouvernement n’a qu’a donné son feu vert pour que la solution de sanctuaire se débloque en Nouvelle-Écosse. Une solution doit être trouvée et vite.
À la place du parc, je changerai rapidement de stratégie, car la « stimulation sexuelle » est interdite par la loi ! (ni médical, ni hygiène, ni insémination).
(les images sont diffusées par une association canadienne, probablement parce que le survol en drone du Marineland est interdit)
 
Muriel Arnal elle ne sais faire que gueulé, elle et son association ne gère aucun refuge, aucun sanctuaire, n'en finance aucune, garde tout dans leurs poche et sa viens faire la moral ?
Colère de quoi ? rien ne la plait à cette pouffiasse de toute façon, elle est juste limité par sa moral.
Son association est vraiment une sale secte.

Pour rester plus sérieux, la récolte de sperme n'est pas anodin dans ce genre de structure et la vente n'est en rien illégal en sois.
Donc Muriel Arnal elle peut bien fermé sa gueule.
Vu qu'on ne peux pas transféré des orques uniquement pour faire des accouplements (ce n'est pas un cheval qu'on parle).

Pour les associations canadienne sur la défense des animaux, qu'ils ferment aussi leurs gueule, vu comment sa à fini le marineland du Canada, ils ne sont pas un exemple.

À la place du parc, je changerai rapidement de stratégie, car la « stimulation sexuelle » est interdite par la loi ! (ni médical, ni hygiène, ni insémination).

Parques Reunidos s'en balle les stacks de cette loi, dit toi qu'ils veulent agrandir Aquasplash et l'on commencer.
Sauf que le terrain est sur une zone inondable, Parquès à passé outre des autorisation.
Alors en ce qui concerne de ce qui est interdit pour X raison, ils en n'ont rien à pété ;)
 
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