Atteinte sexuelle sur un chien près de Lisieux : un artisan relaxé
Un artisan venu faire des travaux dans une maison près de Lisieux (Calvados) a été surpris en train de se masturber à côté du chien des propriétaires. Il a été jugé mardi.
Un artisan a été jugé pour atteinte sexuelle sur un chien mardi 17 décembre 2024 au tribunal de Lisieux (Calvados). Il a été relaxé.
La caméra de surveillance du pavillon a filmé l’artisan venu faire des travaux en train de se masturber à proximité immédiate du chien des propriétaires. Les faits se sont produits pendant que ces derniers s’étaient absentés pour acheter des matériaux.
Filmé en pleine action
Lundi 22 avril 2024 vers 15h30, c’est avec la surprise qu’on imagine que, consultant son téléphone dans le magasin de bricolage, la femme a vu l’homme de 31 ans adossé à un mur de leur salon le sexe à l’air devant leur chien.
Instinctivement, elle a mis le mode enregistrement. Ce réflexe a permis aux magistrats, aux personnes concernées par le dossier et à la presse d’assister au visionnage de la vidéo, lors du procès de l’artisan, mardi 17 décembre 2024, devant le tribunal de Lisieux (Calvados).
Pendant une vingtaine de secondes, on a vu un homme se masturber jusqu’à éjaculation face à un épagneul breton en arrêt devant ses jambes.
« Le chien n’est pas venu tout seul »
A-t-il appelé le chien pour qu’il le rejoigne, comme la femme dit l’avoir vu avant de lancer l’enregistrement ? A-t-il incité d’un geste de la main l’animal à lécher sa semence sur le sol, comme l’ont conclu les enquêteurs ? Ces questions feront débat entre les avocats des parties civiles et celui du mis en cause.
« Le chien n’est pas venu tout seul près de son sexe… comme par hasard », raille l’avocat de l’association de protection des animaux Stéphane Lamart. Bien que le mis en cause ait fait quelques petits mouvements « dans le vif du sujet », Me Grillon conteste qu’il ait cherché à le repousser. « Finalement, il a éjaculé sur lui… comme par hasard. »
La disposition de la pièce en question
« On voit quelqu’un se masturber en présence d’un chien, point final !, tonne l’avocat de la défense. Si la présence d’un chien, celle d’un iguane, d’un chat ou d’un canari dans la chambre conjugale sont condamnables, beaucoup de couples risquent de se retrouver au tribunal. »
Me Jego n’invoquera pas le hasard mais la disposition de la pièce : « à gauche, il y a une chaise et des affaires et à droite un muret. » Selon lui, il ne fait aucun doute que son client ne « visait » pas le chien.
« S’il a plié les genoux, c’était pour ne pas s’en mettre plein sur le pantalon. »
Quant au geste qu’il aurait adressé au chien pour lécher sa semence étalée sur le carrelage, le chien est venu sentir « parce qu’il est doté d’une truffe ».
» Les chiens lèchent tout et n’importe quoi »
En revanche, la représentante du ministère public n’a aucun doute sur le fait que le chien a léché le sol – « comme tous les chiens lèchent tout et n’importe quoi » – mais il n’existe aucune preuve qu’il ait été incité à le faire.
La magistrate requiert la relaxe. Les juges ont suivi les réquisitions du parquet et la demande de l’avocat. L’homme a été relaxé.
actu.fr
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personne n'aurait rien fait. Le chien aurait aussi léché le vomi ou la merde, les gens auraient dit qu'il est dégueulasse et ensuite pourquoi pas lécher les lèvres de sa maitresse.
