Insolente Veggie & Zoophilie

sanderling

Zooville Settler
 
Intéressant, merci pour le partage. Son travail sert à mettre en avant cette hypocrisie, cela nous est très utile. J'espère que cela ne coûtera pas très cher à cette autrice.
 
Je trouve assez pertinent le comic, en revanche le côté anti est tout de même troo présent à mon goût même si cela reste un avancement
 
J'aime pas les vegans (parce que leur idéologie tant à nous interdire toute interaction avec les animaux) mais ça fait plaisir de voir que certains d'entre eux sont capable de voir l'hypocrisie de la loi actuelle contre la zoophilie.
Ça dépend à qui tu parles. Il y a plusieurs zoo vegans, j'en suis moi-même un. J'avancerais même que la logique devrait pousser à être végan si l'on souhaite justifier les relations zoosexuelles.
Voir :
- https://zooey.pub/tags/veganism/
- https://zoo.wtf/s3e9-so-whats-the-deal-with-veganism/
Nous avons même un groupe de discussion (en anglais) sur Telegram.
 
Nous avons même un groupe de discussion (en anglais) sur Telegram.
Les végans se réunissent, on est perdus 😂

Plus sérieusement je comprends, être vegan c'est quand même un moyen efficace pour éviter des produits dont la production a nécessité des actes (voir des sévices) que l'on ne ferait jamais sur nos animaux.

J'aime pas les vegans (parce que leur idéologie tant à nous interdire toute interaction avec les animaux) mais ça fait plaisir de voir que certains d'entre eux sont capable de voir l'hypocrisie de la loi actuelle contre la zoophilie.

Je comprends cette idée, mais il faudrait vérifier si l'idée de condamner la zoo vient vraiment de ces milieux là, on est très loin d'être leur priorité n°1, car ils ont conscience qu'interdire la zoo ne sert à rien. Mais j'ai l'impression que ce sont plutôt les milieux conservateurs qui mettent réellement en œuvre ces lois (le Sénat en France) ils aiment bien condamner la déviance sexuelle et ils s'en foutent des animaux, alors que les progressistes ont l'air moins convaincus (la gauche espagnole).

Animal Cross a bien compris tout ça, donc ils ont tout misé sur la lutte contre la délinquance sexuelle, relégant le but animaliste au second plan.
 
Animal Cross a bien compris tout ça, donc ils ont tout misé sur la lutte contre la délinquance sexuelle, relégant le but animaliste au second plan.
Je ne suis pas français et je me tiens surtout dans les milieux anglophones; que veux-tu dire par le but animaliste?

Plus sérieusement je comprends, être vegan c'est quand même un moyen efficace pour éviter des produits dont la production a nécessité des actes (voir des sévices) que l'on ne ferait jamais sur nos animaux.
Exactement! Je pense qu'on gagnerait en crédibilité auprès des personnes ouvertes à discuter que non seulement il est possible d'avoir des relations éthiquement valables avec des animaux non-humains, mais qu'en plus, nous souhaitons mettre fin à toutes les relations qui ne le sont pas, ce qui implique justement l'industrie de l'élevage.

Les végans se réunissent, on est perdus 😂
Ahaha, et oui! ;) tenez-vous bien!
 
Je comprends cette idée, mais il faudrait vérifier si l'idée de condamner la zoo vient vraiment de ces milieux là,

Je ne pense pas, mais si tu écoutes les animalistes leur but final c'est les humains d'un côté, et les animaux de l'autre, plus d'animaux d'élevage ni domestiques, et la seul chose que tu pourrais faire avec les animaux c'est aller les observer de loin dans la nature.
 
Perso je ne peux pas être vegan, j'ai toujours manger de la viande, alors je n'en mange pas temps que sa mais quand même.
Donc je pense que dire qu'on devrais tous être vegan pour être zoo, euh c est aller un peu loin.
Allons dires aux lions de ne pas manger des gazelle, des orques manger du saumon ect.
De plus je ne pourrais pas me passer du bacon désolé xd

Mais il est vrai que je fait attention sur la procédure d'abbatage.
Exemple j ai boycotter Charal et depuis des années déjà.

De toute façon en France on demande pas l'avis au peuple et quand on demande on passe outre son avis (exemple, référendum de 2005)
Nos politiques sont trop conservateur et des coincé de la vie.
 
Je ne pense pas, mais si tu écoutes les animalistes leur but final c'est les humains d'un côté, et les animaux de l'autre, plus d'animaux d'élevage ni domestiques, et la seul chose que tu pourrais faire avec les animaux c'est aller les observer de loin dans la nature.
Oui il y en a comme ça. Je pense (enfin, j'espère) que cela restera un phénomène limité.
Je ne suis pas français et je me tiens surtout dans les milieux anglophones; que veux-tu dire par le but animaliste?
Quand le principal argument utilisé contre la zoo c'est que les zoosexuals seraient "dangereux pour les enfants et la société", de fait, cela revient à admettre que le but principal n'est pas de "protéger le consentement animal" mais d'assurer une politique de lutte contre la délinquance sexuelle.

Quand tu es une association de protection animale, en générale ta spécialité devrait être le bien-être et le comportement des animaux. Sauf que le rappport d'Animal Cross est lacunaire à ce sujet. J'en déduis donc qu'ils ont perdu de vue leur but animaliste.
 
Quand tu es une association de protection animale, en générale ta spécialité devrait être le bien-être et le comportement des animaux. Sauf que le rappport d'Animal Cross est lacunaire à ce sujet. J'en déduis donc qu'ils ont perdu de vue leur but animaliste.

Ah ba ça, c'est clair, quand tu vois que l'autre malade mentale confond pédophilie et Zoophilie, sa montre son niveau de QI
 
Donc je pense que dire qu'on devrais tous être vegan pour être zoo, euh c est aller un peu loin.

Je n'aime pas non plus l'idée de conditionner la zoosexualité au véganisme. Ça créerait une scission (de plus) entre les zoosexuels carnistes et les zoosexuels végans. Les végans sont indifférents à la zoophilie ; leur seul but est d'éviter l'exploitation d'êtres sentients (c'est honorable, mais pas si évident qu'il n'y paraît). On voit bien qu'Insolente Veggie instrumentalise l'interdiction de la zoophilie en vue d'obtenir l'interdiction de l'élevage. La cause zoophile ne l'intéresse pas vraiment. D'ailleurs, elle se trompe sur la justification actuelle de l'interdit. Il ne s'agit pas de protéger l'homme (avilissement humain). L'interdiction a été demandée par les animalistes dans le but de protéger l'animal d'un acte sexuel arbitrairement (il n'existe aucune preuve de nocivité pour l'animal) générateur d'une atteinte physique ou psychologique ; les gouvernements ont accepté par conformisme. L'exception d'« insémination artificielle » semble devenir un nouveau combat de l'animalisme au même titre que celles des « courses de taureaux » ou des « combats de coqs ». Comme quoi zoosexuels et animalismes peuvent parfois être d'accord !
 
Le véganisme est un mouvement et une réflexion intéressante sur notre société, à plusieurs titres. Certains sont plus ou moins "pour", d'autres plus ou moins "contre" pour de nombreuses raisons sûrement toutes aussi bonnes les unes que les autres.

Mais une chose me gêne lors du traitement du sujet végan, la quasi "obligation" d'y adhérer pour ne pas être taxé d'assassin.
Ne serait-il pas possible de présenter les uns et les autres les arguments justifiant de nos choix sans pour autant tenter de l'imposer "un couteau sous la gorge" de l'autre ?
Qu'est devenu l'échange, l'écoute, tenter de comprendre le pourquoi d'idées opposées ?
N'est-ce pas justement ce que nous reprochons aux antis, totalement imperméables aux raisons qu'invoquent les zoo ?
Pourquoi vouloir "imposer" les choses plutôt que d'en débattre et de respecter alors les choix de chacun ?
Seuls les fanatiques tentent d'imposer les choses toujours pour de très bonnes raisons, vouloir nous sauver !
Le fanatisme religieux à justifier des meurtres pour tenter de nous sauvez "malgré nous" de l'enfer !
Le fanatisme anti-zoo est prêt à mentir et truquer des études pour éradiquer le monde des vilains zoo violeurs d'animaux !
L'histoire regorge d'exemples prouvant que le fanatisme et l'intolérance ont toujours mené aux pires actions humaines, contrairement à l'intelligence et à la tolérance.

Je pense qu'il est une erreur de vouloir tenter d'imposer le véganisme comme seule et unique vision respectueuse des animaux et de leur bien être. Il existe de multiples visions toutes aussi intéressantes et toutes aussi respectueuses des animaux, du moment qu'elles sont "bienveillantes et sincères".
Respectons nous.
 
Je suis d'accord avec Big-Horsy, dans le sens où c'est le "fanatisme" d'une partie de gens dans le veganisme dont l'avis et, parfois, les actions sont problematiques, bien qu'on en arrive heureusement pas toujours là pour que ça pose problème.

Comme en beaucoup de choses, je pense que c'est une histoire de fermeture d'esprit, de manque d'esprit critique, et des extremes se faisant plus entendre que les autres.

Par contre avec le véganisme, le raisonnement est en plus innefficace, en tout cas dans le modèle actuel.
A mon avis, la seule consommation de produits végétaux peut certe dédouanner d'une "responsabilité" de souffrances des animaux d'élevage rapport aux conditions d'élevage et d'abbatage, mais ne fait rien contre des systèmes de productions agricoles modernes qui impactent toutes les espèces vivant dans les espaces exploités.
Personellement je trouve une certaine hypocrisie au veganisme rapport à ces points, mais je le comprend et je lui admet des bons côtés.
 
Par contre avec le véganisme, le raisonnement est en plus innefficace, en tout cas dans le modèle actuel.
A mon avis, la seule consommation de produits végétaux peut certe dédouanner d'une "responsabilité" de souffrances des animaux d'élevage rapport aux conditions d'élevage et d'abbatage, mais ne fait rien contre des systèmes de productions agricoles modernes qui impactent toutes les espèces vivant dans les espaces exploités
Il me semble toutefois qu'un repas vegan ou végétarien consomment bien moins de ressources, d'eau et de terres cultivées. Renoncer ou diminuer la consommation de viande devrait permettre de dégager des terres et d'espérer limiter le phénomène de déforestation à l'étranger. Je ne serai pas non plus étonné qu'en moyenne les personnes vegans soient plus engagées dans la cause environmentale.J'ai du mal à voir l'hypocrisie de ce point de vue là. Là où je pourrais en voir une ce serait s'ils ont chez eux un animal de compagnie.

Après j'ai l'impression que si un vegan n'est pas absolutiste on le traite d'hypocrite mais s'il l'est on le traite d'extrémiste. Je crois qu'il faut leur laisser une marge de manoeuvre, s'il y avait moins d'élevages intensifs ce serait déjà une belle victoire, qui serait en partie obtenue grâce à eux.
 
Je ne serai pas non plus étonné qu'en moyenne les personnes vegans soient plus engagées dans la cause environmentale.J'ai du mal à voir l'hypocrisie de ce point de vue là.
L’écologisme et le véganisme sont deux choses différentes. Ils peuvent parfois se recouper comme avec l'empreinte carbone de l'alimentation végétale qui est plus faible que celle de l'alimentation carnée. Mais ce n'est pas systématique : un fruit tropical transporté par avion aura la même empreinte carbone qu'une côte de bœuf. Et dans certains cas, écologisme et véganisme s'opposent, comme avec l'utilisation de l'animal dans les travaux agricoles. Un végan devrait refuser de manger un légume dont la production aura nécessité l'exploitation d'un animal alors que l'empreinte carbone d'un moteur à explosion est évidemment moins bonne. L'hypocrisie du véganisme, c'est de faire croire qu'il est écologiste lorsqu'il est tout autre chose.
 
Ce n'est pas une hypocrisie, en moyenne un repas vegan reste bien plus éco-responsable qu'un repas comportant de la viande ou une grande quantité produits laitiers. Ce n'est pas nécessairement le but premier, mais un effet. Puis renoncer à des fruits issus d'une exploitation mobilisant des animaux ne signifie pas pour autant les remplacer par des produits importés par avion ou issus de la déforestation.

Le mouvement me semble plutôt cohérent de ce point de vue là, ce qui dérange c'est plus son radicalisme, cette critique d'après laquelle aucune utilisation des animaux ne pourrait atteindre des standards éthiques suffisamment élevés pour satisfaire les défenseurs de ces mouvements. Après dans les faits je serai prêt à parier que le mouvement subira un coup de frein au moment où l'on aura renoncé à l'élevage intensif.
 
Quand on voit que certaines "études" qui pour mettre en avant le côté "eco-responsable" d'une alimentation végétale, compte l'eau de pluie qui tombe sur les pâtures des animaux pour la faire entrer dans le calcul de la consommation d'eau, mais qui étrangement, "oublient" de compter cette même eau de pluie pour les cultures... on peut douter du résultat.

Et puis faut voir ce qu'on entend par "éco-responsable"
Parce que les monocultures intensives à grand coups d'intrants chimiques et de pétrole sont tout autant discutable que les élevages intensifs.

Entre un grand champ de blé en conventionnel où la terre est stérile (si si, essayez donc d'y faire pousser quelque chose sans engrais ni chimie, vous verrez...) et une pâture naturelle encadrée de haies bocagères, je me demande bien lequel est le plus "eco-responsable".
Et pour la biodiversité je vous laisse deviner lequel est le mieux.
Parce que bon, faut pas se leurrer, tout les "bobo végan" ne mange pas tous que des produits locaux issu d'une petite exploitation familiale en permaculture hein... le "steak" en substitut de viande à base de soja d’Amérique du sud (je caricature volontairement) ils en consomment aussi.

Je rappel aussi que, selon certaines études (mais sont elles impartiales ? maintenant on doit douter de tout) que 50% des céréales produites dans le monde sont impropres à la consommation humaine (selon nos critères de richez occidentaux bien entendu...) pour tout un tas de raisons (contaminations divers et variées) et que de les utilser pour nourir des animaux permet de les valoriser pour produire malgré tout de la nourriture avec.
Et puis bon, niveau zigouillages d'animaux / insectes / invertébrés par tonne produite, en culture de céréales on doit être au top.

Bref, "eco-responsable" c'est juste un bon mot valise de greenwashing pour éviter de regarder la réalité de trop près quoi...
La réalité est bien plus nuancée que "végétal bien, animal pas bien"
 
Le mouvement me semble plutôt cohérent de ce point de vue là, ce qui dérange c'est plus son radicalisme, cette critique d'après laquelle aucune utilisation des animaux ne pourrait atteindre des standards éthiques suffisamment élevés pour satisfaire les défenseurs de ces mouvements.

Je ne trouve pas que le véganisme soit cohérent ; ni écologiquement ni sur le bien-être animal (welfarisme). Cela aurait pu en être autrement, mais le véganisme est devenu une frange radicale de l'animalisme (abolitionniste). Il n'y a qu'à visionner la chaîne YouTube de l'association « Végan Futur Asso » pour le percevoir (https://www.youtube.com/@FUTURASSO). Ou encore, réaliser que l'association « Paris Animaux Zoopolis » a été fondée par une végane dont le livre de référence est celui du couple Kymlicka (https://www.willkymlicka.ca/publications/books/zoopolis).

Le refus de manger les animaux a toujours fait partie du mouvement zoosexuel et semble aujourd'hui prendre de l'ampleur. Mais le véganisme va bien au-delà du refus de manger les animaux. Pour le véganisme, tout contact sexuel avec un animal constitue une forme d'exploitation animale. C'est l'argument d'«Insolente Veggie» pour condamner les pratiques sexuelles de l'élevage qu'elle décrit comme une forme ultime de bestialité. Un zoosexuel végan trop « radicalisé » sera mécaniquement enclin à cesser sa pratique en vertu du principe de « non-exploitation » (non-exploitation, cela signifie pour les végans aucune interaction).
 
Ce n'est pas une hypocrisie, en moyenne un repas vegan reste bien plus éco-responsable qu'un repas comportant de la viande ou une grande quantité produits laitiers. Ce n'est pas nécessairement le but premier, mais un effet. Puis renoncer à des fruits issus d'une exploitation mobilisant des animaux ne signifie pas pour autant les remplacer par des produits importés par avion ou issus de la déforestation.

Le mouvement me semble plutôt cohérent de ce point de vue là, ce qui dérange c'est plus son radicalisme, cette critique d'après laquelle aucune utilisation des animaux ne pourrait atteindre des standards éthiques suffisamment élevés pour satisfaire les défenseurs de ces mouvements. Après dans les faits je serai prêt à parier que le mouvement subira un coup de frein au moment où l'on aura renoncé à l'élevage intensif.
En sachant toute proportion garder, je préfère préciser que je ne trouve pas le véganisme strictement innéfficace, et que l'hypocrisie que je lui trouve est par conséquent plus sur le fond que sur la forme, car un boycott de grande echelle peut avoir un effet sur la prodution d'un produit.

C'est seulement un biais étrange que je trouve au véganisme dans les produits boycottés, si la raison devrait en être que leur production a impliqué de la souffrance animale.

Par ailleurs à mon avis, si l'on critique les modèles de production animale, il faut garder en tête qu'ils sont se toute façon (à l'exception des élevages extensifs qui ne sont pas majoritaires, malheureusement) adjoint à des parcelles de production végétale exclusive (dans le sens où certaines prairies sont plutot fauchées que paturées, que nombre de champs produisent du végétal destiné à l'élevage, et que prairies, patures et champs peuvent tous être ammendés pour le rendement du modèle)

edit: et puis faisons gaffe aux généralisations, il s'agirait de pas refleter ceux qui rangent les zoos dans les violeurs et les pédophiles
 
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