La découverte [histoire]

mlerrieux

Tourist
Je ne sais pas si on peut poster des histoires en Français dans le section "stories and writting", alors dans le doute, je poste une histoire ici. Un mélange d'expériences vécues et de faits romancés. En espérant que cela vous plaise.


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Je me souviens d’une après-midi ensoleillée, dans la maison de campagne de ma vieille tante Mathilde. Elle faisait sa sieste d’après midi comme tous les jours, étendue sur sa chaise longue dans l’ombre fraîche de la cuisine. J’en profitais pour apprécier le beau temps et la douce chaleur de fin d’été. Je me promenait dehors avec Chipie, la jeune et magnifique colley de ma tante, jeune chienne pleine de vie, tellement adorable et fidèle compagnon.

La propriété s’étendait sur des lieues et des lieues. Vaste ancien domaine agricole fait de champs et de granges, de grands prés plus ou moins entretenus, de jardins sauvages et autres éléments hétéroclites. C’était un paradis de campagne, les poules picoraient à l’ombre du grand chêne, à deux pas du poulailler, petit bâtiment en lourdes pierres claires couvert de lierre grimpant jusqu’au toit en tuiles noires, vestige d’un temps passé. La vieille jument Malice, dans un mouvement nonchalant, broutait de l’herbe jaunie par un été de sécheresse à l'abri du soleil, sous la vieille grange à foin.

Après avoir longé le puits en ruine en bordure de la propriété, nous marchions le long d’un champ de blé. À notre droite, l’imposante grange à foin, ancienne étable à vaches et à cochons, nous couvrait de son ombre rafraîchissante. J’alternais entre marche et course pour stimuler la belle Chipie qui se prenait au jeu volontier et m’observait de ses yeux malicieux, prête à détaler à toute vitesse pour suivre le rythme quand mes pas s’accéléraient. Elle se précipitait alors tout près de moi, me frôlant les jambes avant de passer à toute vitesse devant moi, me démontrant sa supériorité incontestable dans la course. Elle m'attendait alors quelques mètres plus loin, la langue haletante après l’effort en me fixant du regard. Si je m'arrêtais soudainement, elle courait à ma rencontre comme pour me prier de continuer. Alors je m'abaissais à son niveau, la prenais dans mes bras en passant mes mains dans son long et doux pelage. Elle me récompensait de grands coups de langues sur le visage qui me faisaient rire aux éclats et m’emplissaient de joie. Je chérissait ces moments privilégiés.

Après quelques minutes à explorer les environs, nous nous dirigions vers la grange. Je m’arrêtais un bref moment caresser Malice, sa crinière rêche et son poil dru dégageaient une odeur forte de vieille terre, d’écurie et de bête sauvage. J’aimais ces effluves musqués d’animal de ferme, pures et sans artifices. Chipie s'impatientait à mes côtés, comme jalouse que j’accorde une trop grande importance à une autre créature à quatres pattes. Je laissais la vieille jument manger son herbe tranquille.

J’adorais entrer dans ce bâtiment ancien qui regorgeait d’objets en tout genre venus tout droit d’une autre époque. Les structures qui accueillait les bêtes autrefois étaient encore là, tout en vieux bois lisse, séché par les années. Les abreuvoirs, enclos et autres mangeoires couverts de poussière créaient une ambiance de douce nostalgie. Des fers à chevaux et de vieux outils en métal rouillé emplissaient les murs et les ateliers.

Une fois passé la vieille cuisine, nous entrions dans l’espace central de la grange, avec ses meules de foin, ses tracteurs et vieilles charrues que l’on devinait sous de vieux draps troués censés les protéger du temps qui passe. Je me jetais au sol, couvert d’une couche de paille et roulais par terre sur cette surface tendre pour finir par m’étendre en étoile, jambes et bras écartés, complètement relaxé, le regard perdu vers ce plafond immense. J’avais l’esprit léger et heureux. Chipie, qui errait dans quelques coins obscurs, en reniflant ça et là les multiples odeurs imprégnées dans ce lieu, pris mon mouvement de chute simulé pour une invitation au jeu et se précipita vers moi en bondissant d’excitation. Elle semblait refuser mon repos et sautait autour de moi dans un mouvement de défiance. Je la poussais loin de moi avec tendresse pour accepter son jeu, elle se rapprochait et je la repoussais aussi tôt. Cela provoquait chez elle une tendre folie, elle sautillait sur place, en tournant sur elle-même, et se précipitait sur moi pour refuser d’être mise à l’écart. Alors, je me cachais le visage, elle se collait alors à moi gémissait pour montrer son mécontentement et me léchait frénétiquement les mains et le visage. Je l’enlaçais de mes bras et enfouissais mon visage dans sa toison magnifique.

Je ne réalisais pas tout de suite, mais mon coeur battait si fort, des frissons parcouraient mon corps et une sorte de chaleur inhabituelle emplissait tout mon être. C’est le comportement de Chipie qui me fit réaliser que quelque chose d’inhabituel était en train d’opérer. Elle me mordillait les habits et les tirait à elle avant de les relâcher et de répéter ce mouvement encore et encore, elle était possédée par une excitation que je mettais à priori sur le compte du jeu. Elle poussait de drôles de gémissements rauques et profonds, différents de ceux auxquels j'étais habitué. Elle s’enroulait sur elle même et se léchais le sexe quelques instants comme prise par une convulsions irrépressible avant de revenir à l’assaut des léchages et des mordillements. C’est alors qu’elle se mit à chevaucher ma jambe avec son bassin. Si j’avais déjà vu ce geste sur d’autres chiens ou chiennes, je n’avais jamais observé Chipie le faire à quiconque. Presque instantanément, envahi par tant de complicité et pris de court par une émotion inconnue, je sentis une forte érection me saisir, et mon sexe se durcir, gonfler dans mon léger short d’été.

Comme si elle l’avait senti, Chipie tourna sur elle même et commença à renifler par dessus le tissu au niveau de mon sexe. Sans même réfléchir, comme pris par une transe, je sorti mon pénis et le tendit droit vers elle. Elle se mis alors à le lécher goulument et cela provoqua en moi un désir immense de même qu’un plaisir instantané. Sa langue râpeuse lançait des rafales de plaisir intense le long de mon corps. Elle exposait à mes yeux sa croupe et je commençai à caresser son derrière avant de réaliser qu’un liquide semblait couler de son sexe, sous l’emprise de l’excitation sexuelle. Je m’aventura à promener mes doigts à taton afin de caresser doucement son sexe. Mes doigts sentirent enfin une proéminence humide, comme gonflée par le désir et je commençai à le caresser doucement, timidement. Chipie contracta tout son derrière sous l’effet des caresses, je pris ça pour une invitation à continuer. Petit à petit, plein de douceur, j’osai pénétrer un doigt, lentement dans ce vagin chaud et accueillant.

Après quelques minutes de ce manège là qui semblaient être une éternité de plaisir, je gratta Chipie le long du dos en appuyant fortement mes doigts contre sa peau à travers son pelage, elle se tourna alors face à moi et me lécha la bouche et le visage. Mon sexe était dur et rouge sous l’effet du plaisir provoqué par sa langue et ses mouvements rapides et appuyés, je sentais ce muscle au summum de sa contraction. De son coté, une forte odeur que je ne connaissais pas se dégageait d’elle, de son sexe et provoquait sur moi une onde supplémentaire d’excitation.

Je continuais mes caresses et délicatement, je bougeais ses pattes pour me retrouver complètement sous son corps. Elle me dominait totalement, et moi toujours allongé dos au sol, j'observais cette beauté canine me faire face. Sous l’effet de la situation, sa belle langue rose pendait sans interruption et de longs coulis de bave coulaient de sa gueule et me dégoulinaient dessus, cela exacerbait l’intensité érotique du moment, je me sentais à sa merci. Comme éveillé par la situation, je sentais ses odeurs que j’adorais, cette odeur âcre et musquée propre aux canidés, ce pelage à l’odeur si velouté, tout provoquait en moi un désir sans limite.

Alors, doucement, je guida mon sexe à travers son pelage, cherchant maladroitement l’entrée de son vagin. Je frotta nos deux sexes l’un contre l’autre doucement, puis en accélérant le mouvement. Elle abaissa son derrière comme pour m’inviter à continuer. Alors, en levant mes fesse du sol et en arquant tout mon corps vers le haut, je pénétra doucement Chipie et nos deux corps ne furent qu’un. Je sentais sa chaleur et mon désir monta rapidement, en accélérant les va et viens en elle. Sa gueule était à la hauteur de mon cou, elle haletait rapidement, me bavant abondamment dans le cou. Je sentais son sexe se contracter sous mes assaults, après quelques coups de reins, le désir était trop puissant pour me retenir et j’éjacula dans un long râle de jouissance, tout mon sperme en elle. J’étais épuisé, comme vide. Elle me lécha le visage quelques secondes, nos langues se mêlaient, bouillantes et trempées. Elle me lécha le sexe, puis le sien comme pour clore cet épisode qui venait, je m’en rendrait compte plus tard, une fois les émotions retombées, me faire entrer dans le monde unique et si mal compris de l’amour avec un grand A entre nous humains et nos amis les bêtes.
 
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