FR
Le texte en en Français, je vous mets le texte complet à la suite traduit en anglais et le mets aussi en français si vous voulez vous amusez à le faire de votre côté
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EN
The text in French, I put you the full text then translated into English and also put it in French if you want to have fun doing it on your side
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FR:
Le mois dernier, la France a failli interdire le chiffrement des applications de messagerie.
Une proposition de loi imposant aux applications de messagerie d’intégrer une porte dérobée — pour permettre à la police d’accéder aux messages privés — a été adoptée par le Sénat. Heureusement, l’Assemblée nationale l’a rejetée. Mais le débat est loin d’être clos : ce mois-ci, le préfet de police de Paris en a de nouveau défendu cette idée.
Les députés de l’Assemblée nationale ont eu la sagesse de rejeter une loi qui aurait fait de la France le premier pays au monde à priver ses citoyens de leur droit à la vie privée. Même des régimes autoritaires n’ont jamais interdit le chiffrement.
Pourquoi ? Parce qu’il est techniquement impossible de garantir que seule la police puisse accéder à une porte dérobée. Une fois introduite, une telle porte peut être exploitée par d’autres — agents étrangers, hackers, etc. Résultat : les messages privés de tous les citoyens, même ceux qui respectent la loi, risquent d’être compromis.
Destinée à lutter contre le trafic de drogue, cette loi n’aurait de toute façon pas aidé à combattre la criminalité. Si les principales messageries chiffrées devenaient vulnérables, les criminels se tourneraient simplement vers des dizaines d’autres applications, plus petites et plus opaques — tout en utilisant des VPN pour brouiller les pistes.
C’est pourquoi Telegram a toujours été clair : nous préférons quitter un pays plutôt que de compromettre la sécurité de nos utilisateurs en installant des portes dérobées. Nous ne troquons pas la vie privée contre des parts de marché.
Depuis 12 ans, Telegram n’a jamais divulgué le moindre message privé. Conformément au Digital Services Act de l’UE, Telegram ne transmet que les adresses IP et numéros de téléphone des suspects — jamais les messages — et uniquement sur présentation d’une décision judiciaire valide.
Le mois dernier, la liberté a triomphé. Mais cela nous rappelle que nous devons continuer à expliquer aux décideurs que le chiffrement n’est pas conçu pour protéger les criminels — il protège la vie privée et la sécurité des gens ordinaires. Perdre cette protection serait tragique.
La bataille est loin d’être terminée. Ce mois-ci, la Commission européenne a présenté une nouvelle proposition visant à affaiblir le chiffrement à l’échelle du continent. Chaque jour, nos libertés sont mises à l’épreuve — et chaque jour nous devons les défendre.
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EN:
Last month, France nearly banned the encryption of email applications.
A bill requiring messaging apps to incorporate a backdoor - to allow police access to private messages - was passed by the Senate. Fortunately, the National Assembly rejected it. But the debate is far from over: this month, the prefect of police in Paris has again defended this idea.
The members of the National Assembly were wise enough to reject a law that would have made France the first country in the world to deprive its citizens of their right to privacy. Even authoritarian regimes have never banned encryption.
Why? Because it is technically impossible to guarantee that only the police can access a backdoor. Once introduced, such a door can be exploited by others - foreign agents, hackers, etc. Result: the private messages of all citizens, even those who respect the law, may be compromised.
Intended to combat drug trafficking, this law would not have helped fight crime anyway. If mainstream encrypted messaging became vulnerable, criminals would simply turn to dozens of other, smaller and more opaque apps - while using VPNs to cover their tracks.
That’s why Telegram has always been clear: we’d rather leave a country than compromise our users' security by installing backdoors. We don’t trade privacy for market share.
For the past 12 years, Telegram has never released a single private message. In accordance with the EU’s Digital Services Act, Telegram only transmits suspects' IP addresses and phone numbers - never messages - and only on presentation of a valid court order.
Last month, freedom triumphed. But it reminds us that we must continue to explain to policy-makers that encryption is not designed to protect criminals - it protects the privacy and security of ordinary people. Losing this protection would be tragic.
The battle is far from over. This month, the European Commission presented a new proposal to weaken encryption across the continent. Every day our freedoms are put to the test - and every day we have to defend them.
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